Identifier rapidement le remède à un agent pathogène
Les ordinateurs quantiques pourraient devenir l’un des outils les plus puissants jamais créés pour combattre les crises sanitaires. Des start-ups quantiques développent actuellement des solutions hybrides entre supercalculateurs et ordinateurs quantiques pour découvrir de nouvelles thérapies. Grâce aux capacités de criblage virtuel avancées du calcul quantique, il sera possible de réduire les mois et années nécessaires à la conception de vaccins ou d’anticorps adaptés à un agent pathogène donné à quelques semaines, voire quelques jours à plus long terme.
Amener le bon médicalement À la bonne personne au bon moment
Le calcul quantique pourrait être utilisé pour résoudre le problème du voyageur du commerce de manière extrêmement rapide. En période d’épidémie, une telle capacité pourrait être utilisé pour prédire la manière la plus efficace de distribuer médicaments et équipements médicaux aux professionnels de santé, ce qui permettrait de freiner la propagation de la maladie et de sauver de nombreuses vies.
Combattre une épidémie avant qu’elle ne se produise
Les modèles mathématiques d’infection permettent de prédire la diffusion de différentes choses, comme les malwares, les vidéos virales sur les réseaux sociaux, ou les agents pathogènes dans une population. Cependant, simuler la diffusion virale est coûteux en termes de calcul, ce qui rend infaisable, en temps utile, la simulation pour les grands réseaux, même avec des supercalculateurs. Un ordinateur quantique suffisamment puissant pourrait rendre ces simulations possibles pour les grands réseaux, ce qui est inestimable pour anticiper, préparer et intervenir dans les processus épidémiques.
Combattre les maladies neurologiques
Grâce à l’utilisation de capteurs quantiques, il sera possible d’obtenir une imagerie in vivo à l’échelle moléculaire à température ambiante et de réduire la contrainte sur le champ magnétique nécessaire pour réaliser l’examen. Ces évolutions pourraient rendre les examens d’IRM plus accessibles et améliorer les diagnostics associés.
